Alors que les nouveaux bacheliers du secondaire au Togo célèbrent leur nouvelle licence, ils sont accueillis par une vague de conseils francs et de messages qui donnent à réfléchir de la part d’étudiants actuels et anciens. Ces voix chevronnées offrent une dure réalité sur la véritable valeur de ce diplôme autrefois convoité.
Le sentiment de nombreux anciens étudiants est clair : un diplôme, même un Bac+3, ne garantit plus à lui seul la réussite professionnelle ou la stabilité financière. Un diplômé désabusé le dit sans détour : « J’ai un Bac+3, mais pour le moment, je ne sais pas à quoi ça sert. » Un autre fait écho à cette frustration : « Le BAC ne vaut plus rien. » Ces déclarations reflètent une désillusion croissante quant à la capacité du système éducatif traditionnel à assurer un avenir brillant.
Les nouveaux bacheliers doivent mettre l’accent sur les compétences pratiques
Au lieu de s’appuyer uniquement sur les diplômes universitaires, la jeunesse togolaise plaide de plus en plus en faveur d’une approche plus proactive du développement de carrière. « Cette vie demande du dynamisme et de la persévérance », conseille une voix expérimentée. Le message sous-jacent est clair : les résultats académiques à eux seuls ne suffisent pas dans le monde compétitif d’aujourd’hui.
Un thème récurrent dans les conseils offerts aux nouveaux diplômés est l’importance des compétences pratiques. Un étudiant souligne : « Apprenez non seulement à mettre [vos connaissances] en pratique, mais aussi à [poursuivre] une formation que vous pouvez utiliser vous-même. » Cela met en évidence la nécessité pour les diplômés d’acquérir des compétences directement applicables sur le marché du travail, plutôt que de s’appuyer uniquement sur des connaissances théoriques.
Le message le plus choquant se présente peut-être sous la forme d’une simple salutation : « Bienvenue au chômage ». Cette déclaration brutale souligne la dure réalité à laquelle de nombreux diplômés sont confrontés sur un marché du travail qui sous-estime souvent les résultats académiques traditionnels.
Add comment