Le paludisme reste un problème de santé publique majeur au Togo, avec 2 182 203 cas confirmés en 2024, une incidence de 258 cas pour 1000 habitants et 993 décès. Face à cette situation, le pays prévoit l’introduction d’un vaccin antipaludéen d’ici septembre 2025, qui sera administré aux enfants togolais.
Dr Payakissim Atekpe, coordonnateur du Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP), a annoncé que le vaccin contre le paludisme serait introduit en septembre. Il a précisé que cette introduction nécessitait plusieurs étapes, incluant la formation des vaccinateurs et une sensibilisation sur les périodes où les enfants devront recevoir le vaccin. Une communication de grande envergure et la mise en place de mécanismes de conservation dans les différents districts sont également nécessaires avant le déploiement du vaccin.
La lutte contre le paludisme s’intensifie au Togo avec des campagnes régulières de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS), l’utilisation de sulfadoxine-pyriméthamine et amodiaquine pour les enfants de 3 à 59 mois, ainsi que la distribution de moustiquaires. Ces actions ont contribué à la réduction du taux de mortalité lié au paludisme. Dr Atekpe a exprimé son optimisme que l’introduction du vaccin cette année permettra de réduire encore davantage l’incidence du paludisme.
Tous les pays voisins du Togo ont déjà introduit ce vaccin antipaludéen, à l’exception du Mali. Cependant, les nouvelles autorités maliennes prévoient de commencer les préparatifs en avril prochain. Le Togo, ne voulant pas rester en retard, prévoit de se mettre en place pour rejoindre les autres pays dans la lutte contre cette maladie. Si le projet aboutit, le vaccin sera administré aux enfants de 5 à 6 mois et ceux de 7 à 18 mois.
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