La session inaugurale du premier Sénat togolais, ouverte le 6 mars 2025, a pris fin avec l’élection de Barry Moussa Barqué comme président de cette nouvelle institution. Barqué, figure clé de la politique togolaise et proche du pouvoir, succède à Koudjolou Dogo, qui avait assuré l’intérim. Il sera accompagné d’un bureau de neuf membres, incluant trois vice-présidents, deux questeurs et trois secrétaires parlementaires.
Cette formation du bureau marque la concrétisation du Sénat, issu de la réforme constitutionnelle adoptée en 2024, qui a transformé le Togo en une République parlementaire. Le Sénat a adopté son règlement intérieur lors de cette session inaugurale. Les sénateurs se réuniront pour leur première session ordinaire le 3 avril 2025.
Le rôle du Sénat dans le nouvel équilibre institutionnel du Togo soulève des interrogations, notamment sur son indépendance par rapport à l’Assemblée nationale, dominée par le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR). L’opposition s’inquiète d’un Sénat qui pourrait être davantage symbolique qu’influent.
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