TikTok, la plateforme de réseau social populaire détenue par ByteDance, a dévoilé sa dernière innovation en France et en Espagne : TikTok Lite. Cette nouvelle application offre aux utilisateurs la possibilité de gagner de l’argent simplement en regardant des vidéos, marquant ainsi une rupture avec les modèles traditionnels des médias sociaux.
Disponible en téléchargement sur l’App Store et les boutiques d’applications Android, TikTok Lite a déjà fait des vagues en Corée du Sud et au Japon. Selon le réseau social, les utilisateurs âgés de 18 ans et plus peuvent accumuler des points en s’engageant dans le contenu et en effectuant des actions spécifiques. Ces points peuvent ensuite être convertis en cartes-cadeaux ou utilisés pour soutenir les créateurs de contenu.
Il est possible de gagner des points sur TikTok Lite grâce à diverses activités telles que l’appréciation de contenus, le suivi de nouveaux créateurs et l’exploration de nouvelles vidéos. La plateforme offre des récompenses adaptées aux expériences individuelles des utilisateurs et aux tâches accomplies, avec une durée de visionnage maximale de 60 à 85 minutes pour les vidéos récompensées, comme le précise TikTok.
TikTok Lite au cœur de la controverse
Si TikTok Lite offre aux utilisateurs un nouveau moyen de monétiser le temps qu’ils passent sur la plateforme, il a également attiré l’attention des autorités. Marina Ferrari, secrétaire d’État française chargée du numérique, a exprimé son inquiétude quant au lancement de l’application, en particulier à la lumière des discussions en cours sur le temps passé devant un écran et son impact sur les jeunes utilisateurs.
Mme Ferrari a insisté sur la nécessité d’adopter des pratiques numériques responsables, exprimant des réserves quant au modèle de rémunération de l’application basé sur le temps de visionnage, qu’elle considère comme potentiellement préjudiciable aux principes d’une société numérique saine.
Malgré sa popularité auprès des jeunes et des influenceurs pour son contenu divertissant, TikTok a fait l’objet de critiques pour avoir hébergé de la désinformation, des défis dangereux et du matériel explicite. Des allégations de problèmes de sécurité et de liens avec le gouvernement chinois ont encore alimenté la controverse autour de la plateforme.
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