Un incident déchirant s’est déroulé dans un village du Sud-Kivu, en République démocratique du Congo. Deux vieilles femmes, âgées de 60 et 65 ans, ont subi un sort brutal après avoir été accusées de sorcellerie. Les rapports révèlent qu’elles ont été lapidées et brûlées en public par un groupe de jeunes de la communauté.
Selon André Byadunia, président de la société civile d’Uvira, la capitale du territoire où l’incident s’est produit, les femmes ont été prises pour cible parce qu’elles étaient accusées de pratiquer la sorcellerie. Elles sont aussi accusées d’être impliquées dans la mort de plusieurs membres de la communauté. Malgré les appels à l’intervention, les autorités chargées de l’application de la loi n’ont pas été en mesure d’empêcher cette issue tragique.
Triste sort pour les femmes accusées de sorcellerie
Makelele Murande, secrétaire administratif de la chefferie de Bafuliru, a déploré que la police et l’armée ne soient pas intervenues à temps. Les manifestations organisées par la suite par les responsables de la mort des femmes ont encore souligné la tolérance alarmante de tels actes au sein de la communauté.
Nelly Adidja, de l’Association des femmes des médias (AFEM) au Sud-Kivu, a encore aggravé la gravité de la situation en révélant que 33 femmes accusées de sorcellerie avaient connu le même sort dans la province au cours de la seule année 2023.
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