Le meurtre tragique du prêtre togolais Christophe Komla Badjougou a laissé la communauté catholique et au-delà sous le choc. Le prêtre, qui s’apprêtait à se rendre en Italie, a été abattu en plein jour lundi dernier dans le quartier de Mvolyé à Yaoundé, au Cameroun.
Selon certaines informations, le prêtre a été pris pour cible par deux hommes armés à moto alors qu’il s’apprêtait à entrer dans le provincialat de la communauté CICM près du carrefour du Club France.
Des témoins oculaires ont raconté que les assaillants ont d’abord tenté de lui voler son sac, mais lorsque la tentative a échoué, ils ont ouvert le feu. Badjougou, qui venait de sortir d’un taxi quelques instants auparavant, a été grièvement blessé par la fusillade.
Appels à une enquête approfondie
Après l’assassinat, Christophe Komla Badjougou a été emmené à la morgue de l’hôpital central de Yaoundé, tandis que les autorités camerounaises ont rapidement lancé une enquête pour retrouver les assaillants. La nature choquante du crime a provoqué une vague de chagrin et d’indignation dans la communauté.
L’évêque du diocèse de Yagoua, Barthélemy Yaouda Hourgo, a publié une déclaration forte exigeant que les responsabilités soient établies pour la mort du prêtre. « Nous appelons à la vérité », a déclaré l’évêque, appelant à une enquête transparente et approfondie pour traduire les responsables en justice. Ses mots font écho aux sentiments de nombreuses personnes qui cherchent à clarifier les motifs du meurtre.
Alors que l’enquête se poursuit, l’Église catholique et la communauté au sens large pleurent la perte d’un prêtre bien-aimé. Le dévouement de Christophe Komla Badjougou à sa foi et à son service a laissé un profond impact sur ceux qui le connaissaient. Sa mort n’est pas seulement une tragédie personnelle, mais aussi un rappel brutal de la violence et de l’incertitude auxquelles sont confrontées les communautés de la région.
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