Le président sénégalais Macky Sall a franchi une étape importante dans la détermination de la date de la prochaine élection présidentielle, un rapport suggérant le 2 juin comme date proposée pour le scrutin, deux mois après la fin de son mandat. Cette décision a suscité des dissensions dans les rangs de l’opposition.
Initialement prévu pour le 25 février, le calendrier électoral a été bouleversé lorsque le président Sall a ordonné son report, invoquant les tensions accrues résultant de la validation des candidatures et le spectre de nouveaux troubles à la suite des précédentes élections controversées de 2021 et 2023.
Qualifié de « coup d’État constitutionnel » par l’opposition, le report a suscité un tollé et des manifestations, qui ont fait des victimes tragiques. Dans ce contexte d’incertitude, le Conseil constitutionnel a annulé la décision du président Sall, laissant le pays dans l’expectative d’un nouveau calendrier électoral.
Les Sénégalais pourraient aller aux urnes le 02 juin
Le président a maintenant reçu les recommandations d’un « dialogue national » convoqué pour résoudre la crise, proposant le 2 juin comme date des élections et indiquant qu’il resterait en fonction jusqu’à l’investiture du cinquième président du Sénégal. Cependant, la majorité de l’opposition, qui plaide pour une élection avant le 2 avril, a choisi de boycotter le dialogue.
Le Président Sall ne se représente pas en 2024. Il a donc exprimé son intention de quitter ses fonctions le 2 avril, l’éventualité d’un report de l’élection au 2 juin introduit des ambiguïtés juridiques sans précédent, la Constitution ne prévoyant pas de tels scénarios.
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