Togo/ TikTok : Papson Moutité de retour après 2 mois de prison

Togo/ TikTok : Papson Moutité de retour après 2 mois de prison

Après huit semaines derrière les barreaux, le chanteur togolais Papson Moutité est de retour sur le devant de la scène et il utilise sa plateforme pour inspirer le changement.

Lors d’une récente session TikTok en direct, il s’est confié sur son séjour en prison, exprimant sa gratitude pour les leçons apprises pendant son incarcération. Cette période a déclenché un parcours transformateur pour l’artiste, le poussant à réfléchir aux réalités difficiles auxquelles sont confrontés ses codétenus.

Une mission pour faire la différence

Au cours de son livestream, Papson Moutité a partagé son engagement à améliorer la vie des prisonniers de la prison civile de Lomé. Il a reconnu que ses propres expériences lui ont ouvert les yeux sur les conditions difficiles auxquelles beaucoup sont confrontés au quotidien. « Sans cette expérience, je n’aurais peut-être jamais compris la situation désastreuse de mes codétenus », a-t-il admis, promettant de travailler pour de meilleures conditions de vie pour eux.

Papson fait désormais appel à d’autres influenceurs, dont les blogueurs Aristo Le Blédard et Raoul Le Blanc, pour l’accompagner dans cette mission cruciale. Il lance un appel aux dons pour contribuer à améliorer les conditions de détention, dans le but d’exploiter sa présence sur les réseaux sociaux pour un impact positif.

La controverse derrière l’emprisonnement de Papson Moutité

Les ennuis judiciaires de Papson ont commencé le 4 août 2024, lorsqu’il a filmé une vidéo virale ciblant deux jeunes filles qui revenaient d’un concert au Stade Omnisport de Lomé. Les accusant de porter des vêtements indécents et menaçant de les dénoncer, la vidéo a déclenché l’indignation du public et mobilisé le soutien aux filles. Leurs familles ont déposé plainte, ce qui a conduit à l’arrestation de Papson.

Le 29 août, il a été jugé au tribunal de première instance de Lomé, où il a reconnu ses actes. Le tribunal lui a infligé une peine de 12 mois de prison, dont 10 mois avec sursis, ainsi qu’une amende de 300 000 FCFA. La décision a été accueillie favorablement par le public, qui la considère comme un moyen de dissuasion nécessaire contre des comportements similaires au Togo.

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