Johnny Patcheko pourrait bientôt être arrêté et extradé vers la Côte d’Ivoire. En effet, M. Awassa Abdoul, président du mouvement pro-pouvoir Alliance de la jeunesse ivoirienne (AJI), a déposé une plainte le 31 décembre 2024 auprès du Procureur de la République d’Abidjan contre M. Koukougnon Christ, alias Johnny Patcheko, pour plusieurs accusations, dont l’injure au président de la République et l’incitation à la déstabilisation du pays.
Dans sa plainte, M. Awassa Abdoul explique que Johnny Patcheko mène depuis deux mois des actions subversives sur les réseaux sociaux, où il diffuse des vidéos manipulant l’opinion publique nationale et internationale concernant la gestion du gouvernement ivoirien. Selon Abdoul, Patcheko propage des informations fausses, insulte les autorités civiles et militaires du pays, et appelle les membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) à perturber la stabilité de la Côte d’Ivoire.
Face à ces actes, l’Alliance de la jeunesse ivoirienne a décidé de prendre des mesures légales, demandant au Procureur de poursuivre Patcheko pour injure envers le président de la République, diffamation à l’égard des ministres du gouvernement, notamment Kobenan Kouassi Adjoumani et Amédé Koffi Kouakou, ainsi que pour son appel à la déstabilisation du pays. De plus, Awassa Abdoul réclame des poursuites pour diffamation concernant les autorités militaires, telles que le général Alexandre Apalo, Commandant supérieur de la Gendarmerie nationale, ainsi que le Directeur général de la Police nationale et des cadres de l’administration ivoirienne, notamment la directrice du Fonds d’entretien routier (FER).
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