Dans un incident profondément troublant qui a laissé la communauté en état de choc, une femme de 45 ans nommée Abiodun, également connue sous le nom de « Iya Sunday », a été accusée d’avoir mis le feu à sa mère âgée de 86 ans. L’événement tragique s’est produit le 14 juin 2024 à Surulere, dans l’État d’Ondo, en face de l’église cathédrale anglicane dans la zone de gouvernement local d’Ondo West.
Tôt ce vendredi matin, Abiodun aurait versé de l’essence sur sa mère âgée et l’aurait incendiée, affirmant que sa mère était la cause première de ses problèmes spirituels. La femme âgée, dont le nom n’a pas été révélé, a subi de graves brûlures au premier degré et reçoit actuellement un traitement médical à l’hôpital.
Récit d’un témoin oculaire
Un témoin oculaire a rapporté qu’Abiodun est arrivée au domicile de sa mère vers 5 heures du matin et a accusé sa mère d’être responsable de ses problèmes spirituels avant de commettre l’acte horrible. La communauté a été laissée en état de choc et d’incrédulité alors qu’elle assistait aux conséquences de cet horrible incident.
L’aveu de la femme
Abiodun a avoué à la police qu’elle avait volontairement mis le feu à sa mère. Elle a révélé qu’elle avait agi sur les conseils d’un pasteur et d’une autre femme qui l’avaient convaincue que sa mère était la cause de ses problèmes. Selon Abiodun, le pasteur lui avait dit que la mort de sa mère était le seul moyen de la libérer de son esclavage spirituel. D’abord sceptique, Abiodun a vu ses doutes confirmés lorsque sa mère l’a emmenée voir une autre femme qui a confirmé les dires du pasteur.
« Je suis allée chez ma mère vers 4 heures du matin et j’ai attendu dehors. À 5 heures du matin, je l’ai fait sortir et j’ai versé de l’essence sur elle avant d’y mettre le feu« , a avoué Mme Abiodun. « Je l’ai fait à cause de ce que m’avaient dit le pasteur et la femme. Ils m’ont dit que je ne pourrais être libérée de mon esclavage que si ma mère était morte », a-t-elle expliqué.
La police de la division d’Enu-Owa a rapidement appréhendé Abiodun, qui est actuellement en détention. L’affaire sera transférée au siège de la police à Akure pour un complément d’enquête. Les autorités s’efforcent de découvrir le mobile de ce crime odieux, tandis que la communauté est confrontée à la nature choquante de l’incident.
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