Ghana : Une travailleuse du sexe condamnée pour avoir exploité des jeunes filles

Nigéria : Une travailleuse du sexe condamnée pour avoir exploité des jeunes filles au Ghana

Un tribunal d’instance d’Asokwa, à Kumasi, au Ghana, a condamné Rose Ikem, une travailleuse du sexe nigériane, à une peine de cinq ans d’emprisonnement assortie de travaux forcés pour avoir exploité des jeunes filles nigérianes à des fins de prostitution au Ghana.

Rose Ikem, 40 ans, a été reconnue coupable de traite d’êtres humains et d’agression, révélant un sombre réseau d’exploitation. Elle a été reconnue coupable d’avoir attiré des jeunes filles du Nigeria à Konongo, dans la région d’Ashanti, pour les forcer à se prostituer. Cette affaire souligne la gravité du problème de la traite des êtres humains et l’impérieuse nécessité de faire preuve de vigilance et de rendre justice.

Victimes et indemnisation

Les dernières victimes de la travailleuse de sexe, âgées de 17 à 24 ans, ont subi des épreuves inimaginables. Le tribunal a ordonné à Ikem d’indemniser quatre de ses victimes pour un montant total de GH₵24.000, chaque victime recevant GH₵6.000. Cette indemnisation vise à soulager les survivants de ses actes odieux.

Le 23 avril 2024, la police a été informée par un habitant de Konongo, qui a signalé les mauvais traitements infligés aux victimes. Sur la base de ces informations, l’ASP Stephen Ofori a conduit une équipe de police à la résidence d’Ikem dans la zone SSNIT de Konongo. Malgré l’absence d’Ikem, les policiers ont découvert les victimes enfermées dans une pièce, ce qui les a incités à tendre une embuscade jusqu’au retour d’Ikem.

À son retour, Ikem a été forcée d’ouvrir la pièce et la police a immédiatement secouru deux victimes. Les deux autres victimes, qui s’étaient échappées, ont été retrouvées le lendemain avec l’aide de la plaignante.

Verdict de la Cour

Le tribunal a entendu des détails troublants sur le fonctionnement d’Ikem. Elle exploitait ses victimes, qui travaillaient pour elle depuis trois mois à deux semaines, en exigeant une somme quotidienne de GH₵500. Ces extorsions s’élevaient à la somme astronomique de GH₵89.000. Lorsque les victimes n’ont pas répondu à ces demandes, Ikem a recouru à la violence physique, provoquant même une fracture de la main gauche chez l’une d’entre elles.

Le juge président Fred Obikyere a condamné Ikem à cinq ans de travaux forcés pour traite d’êtres humains et à 12 mois supplémentaires pour avoir causé des dommages. Les deux peines seront purgées concurremment, ce qui garantit qu’Ikem passera beaucoup de temps derrière les barreaux pour les crimes qu’elle a commis.

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