Au Sénégal, la récente investiture de Bassirou Diomaye Faye en tant que nouveau président du pays a suscité à la fois de l’espoir et des discussions parmi les citoyens. Après sa victoire écrasante aux élections présidentielles du 25 mars 2024 et sa prestation de serment le 2 avril, M. Faye, ancien inspecteur des impôts, a pris la tête du pays, succédant à Macky Sall en tant que cinquième président de la République.
À seulement 42 ans, Faye est le plus jeune président de l’histoire du Sénégal. S’engageant à donner la priorité à la stabilité économique et à la bonne gouvernance, il entend s’attaquer à des problèmes urgents tels que la corruption, la souveraineté monétaire et la gestion équitable des ressources.
L’engagement de Diomaye Faye à promouvoir une nouvelle ère de responsabilité et de gouvernance responsable a été souligné par la récente formation de son équipe gouvernementale, que son Premier ministre a décrite comme un « gouvernement de rupture » visant à rompre avec les pratiques passées de dépenses excessives et de corruption.
Bassirou Diomaye Faye, suscite le débat avec un choix de montre modeste
Lors des célébrations du ramadan, le président Faye a attiré l’attention non pas par l’étalage opulent de ses richesses, mais plutôt par l’humble montre qui ornait son poignet. Contrairement aux montres extravagantes souvent privilégiées par les dirigeants politiques, le choix de M. Faye s’est porté sur une montre Mathidy, dont le prix aurait été fixé à 50 000 FCFA, ce qui témoigne d’une rupture avec le symbolisme traditionnel du luxe.
En particulier, la montre porterait le nom de Behanzin, un personnage historique vénéré connu pour sa résistance à la colonisation au Bénin – un clin d’œil poignant à l’engagement de Faye en faveur d’un leadership fondé sur des principes et de la solidarité avec la lutte de l’Afrique contre l’oppression.
Le choix modeste de Bassirou Diomaye Faye a suscité un débat, certains applaudissant son engagement en faveur de la frugalité et rejetant symboliquement l’étalage ostentatoire de la richesse. D’autres s’interrogent sur la signification d’un tel geste face à des défis économiques et de gouvernance plus larges.
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