Dernièrement, une tendance révélatrice est apparue au Togo, suscitant des débats houleux sur les plateformes de médias sociaux, notamment TikTok. Les jeunes de Lomé, la capitale du Togo, donnent la priorité aux articles de luxe comme les derniers iPhones plutôt qu’à l’obtention de documents d’identité essentiels.
A Lomé, les jeunes togolais font de grands efforts pour conserver un style de vie tape-à-l’œil. Cette culture du « bling-bling » se joue des apparences, souvent au détriment des nécessités de base. Les créateurs de contenu et les citoyens inquiets tirent la sonnette d’alarme sur cette tendance inquiétante, s’interrogeant sur ce qu’elle signifie pour l’avenir de la jeune génération togolaise.
Le luxe plutôt que l’essentiel
Des rapports montrent que les jeunes femmes de Lomé dépensent des sommes considérables en perruques à la mode, certaines coûtant jusqu’à un demi-million de francs CFA. Ils font également des folies avec les derniers iPhones. Pendant ce temps, les jeunes hommes investissent des ressources importantes dans la location d’appartements ou de voitures, principalement pour des plaisirs à court terme.
Cette obsession du maintien d’une façade luxueuse a conduit à négliger des aspects cruciaux de la responsabilité personnelle. Beaucoup de ces jeunes ne possèdent pas de documents d’identification de base comme les cartes d’identité nationales. Certains ignorent même leur groupe sanguin et les responsabilités financières telles que la tenue d’un compte bancaire sont souvent ignorées.
Le rôle des médias sociaux
Les créateurs togolais de TikTok se mobilisent pour s’attaquer de front à ce problème. Ils soutiennent que cette tendance n’est pas seulement une phase passagère mais le reflet de problèmes sociétaux plus profonds. Ces influenceurs utilisent leurs plateformes pour souligner l’importance de donner la priorité aux documents et responsabilités essentiels plutôt qu’au luxe superficiel.
L’urgence de la situation est soulignée par une statistique surprenante : seuls 1,3 million de citoyens togolais possèdent leur carte d’identité nationale. Ce chiffre est alarmant, compte tenu de la population du pays.
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